G'day people!
Nous voila arrivés 'down under' comme disent les Australiens. Un peu dans le paté apres deux jours et deux nuits a alterner train, bus et avions. Je vous dis pas le bonheur de prendre une douche!
Je m'empresse d'ecrire mes impressions de notre semaine a Nong Khai avant qu'elles ne s'evaporent completement, un peu comme un reve. Ca fait bizarre d'etre a nouveau au coeur de la civilisation occidentale, apres des semaines a vadrouiller en Asie quasi rurale.
Ca m'a notamment frappé quand j'ai demandé au conducteur de bus combien de temps il mettrait pour arriver au centre de Melbourne et qu'il m'a repondu: 'Si j'pouvais voir le futur, je s'rais pas chauffeur de bus'. Welcome to Australia!
Mais donc revenons dans le temps.
Il ya une dizaine de jours, on est donc arrivés a Nong Khai en Thailande, une petite ville tranquille a la frontiere avec le Laos.
On s'est installés a l'auberge pas chere juste a cote de la salle de yoga. Une veritable bulle utopique, au bord du Mekong. Le jardin est un havre de paix sous les arbres.
Et le systeme de l'auberge est sympa: chaque chambre a son petit carnet attitré, dans lequel tu marques ce que tu commandes a la cuisine. Et si tu veux une bouteille d'eau, tu vas te servir au frigo. Pour le thé, tu te fais ta theiere au comptoir et tu notes le tout dans ton carnet.
Ca nous a tout de suite mis en confiance. Et a l'image de la zenitude de l'endroit, les cuisinieres, les receptionistes, le proprio et les autres touristes sont bien sur, tous adorables.
On voit souvent les gens se serrer dans les bras, parler d'energie, de destin, 'yeah man', sur fond de guitare...
C'est le genre d'endroit ou on pourrait facilement rester un an sans s'en rendre compte, tant la vie y est douce (et pour 6 euros la chambre, c'est un concept abordable!).
Comme on a passe quasiment tout notre temps libre entre les cours, a manger ou glander dans le jardin, on a aussi fait la conaissance de tout un tas de personnages.
Par exemple Duke, un prof de musique retraité qui vient du Montana. Il voyage avec sa guitare et joue dans les bars qu'il trouve sur sa route, en attendant de publier son bouquin.
Aux US, les gens l'embauchent pour jouer de temps en temps. Il nous a raconte qu'une fois, il avait ete invité a jouer de la guitare pour un groupe de millionaires. Il a dut prendre la voiture jusqu'a un certain point, puis monter a cheval pour retrouver ses hotes au milieu d'une plaine perdue dans le Montana. Ils ont campé la, avec un 'garde' armé pour surveiller les eventuels ours et loups.
Duke s'est retrouvé dans la meme tente que le garde et a eu plus peur de lui que des ours!
Il s'est particulierement bien entendu avec Sri, forcement, vue son ame musicale. Ils ont souvent joué en duo au bar qui flotte sur le Mekong, juste en bas de l'auberge. Je me souviens que des le lendemain du premier concert, plein de gens sont venus voir Sri pour lui dire qu'ils avaient aimé.
On a aussi eu le plaisir de rencontrer Tony, un anglais retraité lui aussi, qui passe sa vie entre la Camargue, la Nouvelle Zelande et la Scandinavie. Il parle avec l'elocution d'un comedien de theatre et utilise toujours un langage tres poetique et elegant, pour dire les choses les plus perverses!
Il nous a fait bien rire et je lui ai dit qu'on devrait ecrire un livre listant ses 'Tony-ismes'. Malheureusement, aucune de ses phrases ne me viennent a l'esprit.
Je me rappelle juste que la premiere fois que je l'ai rencontré, j'attendais d'etre servie pour le diner, et il passe a cote de nous, au bras d'une gente damoiselle comme d'hab, et me dit 'Ma pauvre enfant, etes-vous affamee? Votre homme ne vous nourrit-il pas suffisamment?' avec un petit sourire en coin.
Sur le moment, je me suis dit, qu'est ce que c'est que ce mec? Mais il s'est avere qu'il parle tout le temps comme ca et il a un tres grand coeur en fait.
On l'a souvent retrouvé a table, ou il nous a parlé de philosophie et de beauté, tout en declarant continuellement sa flamme a Willie, notre pote hollandaise avec qui on a fait du yoga cette semaine.
Et puis il y a aussi Vittorio, qui ressemble beaucoup a l'image que je me fais de Pan, dieu des forets. Il a une longue barbiche rousse et se ballade pieds nus en jouant d'un instrument qui ressemble a une moitie de kalabash, avec des bouts de fer plats alignés qui donnent un son un peu comme une percussion des Caraibes.
Il dit que l'argent c'est terrible. On devrait payer en 'amour' a la place.
Mais bref, donc on a commence notre cours de yoga le 2 janvier. On etait 6. Nous deux plus un couple d'Autrichiens, Matthias et Gerda; une Allemande, Petra et une Hollandaise, Willie.
Les ages allaient de 28 a 39 ans. On s'est super bien entendus tous les 6.
Le cours a consiste pas mal a nous apprendre a respirer (oui parceque l'humain moyen utilise, attention... 12% de sa capacité respiratoire!!), a glisser d'une pose de yoga a une autre, a etre dans le moment.
Mais on a aussi passé des heures a ecouter notre prof nous raconter les origines du yoga, la conception yogique de l'univers, de l'humain. Pour resumer, l'univers entier est fait de vibrations a differentes frequences et nous on est donc des petits paquets complexes de vibrations.
C'est pour ca entre autre, que certains sons ont certains effets sur nous. Genre le 'ooooooooooom', est tres calmant par exemple.
Il nous a parlé de nos trois 'corps' (physique, mental et spirituel) et de comment ils interagissent entre eux et avec le reste du monde.
Les tensions et les douleurs du corps ont toutes une connexion avec l'esprit. Par exemple, un traumatisme mental aura forcement une repercussion sur le corps, et a l'inverse, un choc physique va aussi se retrouver dans notre memoire mentale.
Ce point en particulier m'est apparu comme evident, mais en meme temps, ca m'a un peu reveillee. Je me suis sentie plus responsable de moi-meme et de mon aptitude au bonheur, que jamais.
Notre prof s'appelle Pancho. C'est un Californien des annees 60. Il etait la-bas pendant les annees flower power. Un jour qu'on parlait de ce qu'on veut faire et ou veut etre, il nous a dit qu'on peut faire vraiment ce qu'on veut dans la vie. Le ciel est la limite. Par exemple, lui quand il etait un (economiquement) pauvre etudiant, il a vecu dans un tipi dans une plaine pendant trois ans.
Apres, il s'est fait une cabane dans les arbres, dans une foret ou personne ne pourrait le trouver et a vecu un moment la bas aussi. Bon en meme temps, c'etait les annees hyppie. J'imagine que de nos jours, les lieux de ce style sont beaucoup plus reglementés!
C'est un artiste et un tres bon musicien, et il a pas mal joué avec Sri et Duke cette semaine. Souvent le soir, il s'installait sur son tabouret devant la salle de yoga apres les cours, et il jouait de la guitare. Notre chambre donnait sur l'entree de la salle, donc le soir c'etait tres agreable d'entendre ca avant de s'endormir.
La deuxieme prof qui est venue nous enseigner les pranayama (respirations yogiques) et divers types de meditation, s'appelle Beatrix. C'est la femme de Pancho. Une yogi artiste elle aussi. Elle fait aussi du reiki et de l'astrologie. Elle m'a donne l'impression d'etre une sage... tres zen et profondement sage, mais avec un rire leger d'enfant.
Elle nous a dit qu'elle a remarque que notre groupe, tout comme tous les autres groupes a qui elle a enseigne, a quelque chose en commun.
Par exemple, une fois elle a donné a tous les eleves d'un groupe, leur horoscope, et chaque personne sans exception, avait ete abusée sexuellement dans son passé.
Et les eleves du groupe juste avant nous, n'ont pose aucune question pendant les 7 jours, parcequ'ils 'ressentaient' deja tout dans leur corps.
Alors que nous, selon elle, sommes tous des penseurs, des gens qui font tout passer par la tete. Et notre point en commun, en plus de ca, c'est le controle. On veut tous etre en controle. On est des control freaks!
On a tous rigole en aquiescant que oui oui, c'etait bien nous!
Elle nous a fait faire de la meditation cyclique, qui inclue notamment d'etre allonge par terre et de visualiser qu'on va nager sous l'eau, dans la mer, et qu'on se fond dans cet element. On devient la mer.
Le soir, apres les cours, on a mange entre nous. Petra est arrivee en rigolant et nous a montré la carte du tarot qu'elle et ses colocs venaient de piocher: Le controle. Sri nous a lu a haute voix ce que ca voulait dire dans le bouquin.
On a tous rigole et Petra s'est empressée d'aller chercher le reste des cartes pour que chaque personne pioche.
On s'est d'abord raconte ce qu'on a ressenti en meditation. Quasi tout le monde avait eu beaucoup de mal a plonger dans la mer. Trop dur a se concentrer.
Sauf Petra, qui avait l'air completement ravie de son experience. Elle nous a raconte qu'elle s'etait transformee en meduse et qu'elle avait adoré la sensation d'etre dans l'eau et qu'elle avait complement ressenti le fait d'etre fondue dans l'eau, de n'etre plus que l'eau.
Ensuite on a fait passer le tas de cartes du tarot religieusement autour de la table, en posant chacun une question.
Sri a demande que ce passerait-il durant le reste du voyage et il a pioche 'createur'. Ce qui quelque part, fait sens, vu qu'il est en train de se retrouver musicalement...
J'ai demande qu'est ce qu'il se passerait quand on rentre et j'ai pioché 'changement'... ah ben oui! Le bouquin disait notamment qu'il fallit que je me rende compte que dans la vie, beaucoup de choses se repetent en cycle, et qu'une fois que j'ai compris ca, je peux commencer a avancer.
Je me rappelle que Matthias, qui etait particulierement sceptique la dessus a fini par demander 'pfff, est ce que je devrais me lever a 6 heures pour la meditation optionelle demain matin' et il a pioché 'paresse'.
On a tous rigolé.
Le lendemain, Beatrix nous a demande nos impressions sur la meditation cyclique, et nous a dit qu'elle s'etait sentie un peu seule 'dans l'eau'! Et que notre manque de presence dans l'eau etait due a notre besoin de controle, et a notre peur de l'inconscient, de ce qui se passe en dessous.
Mais elle a insiste sur le point que l'experience de chacun la dessus est exactement ce dont il a besoin a ce moment la de sa vie. Ni plus, ni moins.
On a continue nos experiences yogiques comme ca, pendant toute la semaine. Ces 7 jours m'ont paru longs mais dans le bon sens. J'ai eu l'impression d'apprendre beaucoup sur moi meme et sur le monde. Avec une perspective bien differente de celle que j'utilise d'habitude.
Le dernier soir, Pancho nous a fait pioché a chacun un mot, dont il dit que c'est l'univers qui nous donne un petit conseil. Effectivement: j'ai pioché 'responsabilité'... Sri a pioché 'synthèse'.
Apres cette semaine intensive finie, on a continué a faire du yoga le matin avec Pancho, pour maintenir notre rythme.
Pendant que Sri se reposait dans un hamac avec le chaton du coin, Willie et moi avons decidé d'aller explorer le parc a sculptures hindoues/bouddhistes pas loin.
Le createur du parc etait un shaman qui venerait les serpents apparemment. On a vu plein d'enormes bouddhas sous les arbres en fleurs. Et sur le chemin qui mene a la sortie du parc, on est tombes sur un vieil homme avec son velo.
On commence a lui parler et il nous explique qu'il travaillait pour le createur du parc (avant que celui ci ne decede). Il nous demande d'ou on vient. Il me regarde et il dit 'Vous devriez ecrire un livre sur Ubon Ratchatani'.
Avec Willie, on se regarde en souriant et on lui demande pourquoi il pense ca. Et il nous dit 'oh mais ca se voit dans sa personalité!'. Il nous dit d'aller voir le batiment au centre du parc, ou se trouve la momie du createur, et de le retrouver au 3eme etage.
On lui dit OK. On avait completement oublié cet aspect du parc. Perso, je n'avais pas specialement envie de voir la momie de cet homme de toutes facons!
Au deuxieme etage, apres avoir frappe le gong trois fois chacune en faisant un souhait, on s'avance vers les bouddhas et d'un coup, on se sent toutes les deux comme compressées par le haut. Comme si quelqu'un nous ecrasait le haut du crane.
On s'ecarte et on tombe sur notre petit vieillard qui nous dit de monter avec lui au 3eme etage.
La haut, il s'installe derriere un petit bureau et nous fait signe de nous asseoir de l'autre cote. Willie et moi partageons donc une chaise.
Et le petit vieux, du nom de Taness, me montre une carte de la Thailande ou se trouve la fameuse ville de Ubon Ratchatani. Il me dit qu'il pense que je pourrais tout a fait ecrire un livre sur le festival qui se passe chaque annee dans cette ville et que je fasse connaitre ca a la France...
Il me dit que je pourrais devenir tres tres populaire en ecrivant ce livre. Qu'il est temps pour moi de recommencer mes etudes. Et pourquoi? Oh, parceque ca se voit sur votre personalite, me dit-il.
Il me dit que je pourrais devenir la nouvelle presidente de la republique. A ce moment la, j'explose de rire. Qu'est ce qu'il me raconte? Il me dit oui oui, c'est evident, car vous avez le nez et le front d'une leader!
Je commence a me dire qu'il essaie desesperement de flatter mon ego comme il peut, pour me faire ecrire son bouquin. Mais pourquoi moi?
Parceque vous avez l'intellect et les capacites de le faire, me dit-il, rien n'est au dela de votre esprit. Tout est possible.
Il me dit aussi que dans une autre vie, j'ai ete quelqu'un de haut placé grace a mes bonnes actions. Et la, je me sens bizarre parceque quelqu'un d'autre m'avait deja dit quelque chose de similaire la dessus... Mais comment il? Et a ce moment la, on est interrompus par un touriste singapourien qui veut lui parler.
Je comprends alors que les gens viennent ici pour que Taness leur predise leur avenir. Il lit les lignes de la main...
Bref, on lui dit qu'on doit partir et il me donne son adresse et me dit de revenir le voir le lendemain pour en parler.
Comme je ne sais pas quoi dire, et je ne suis toujours pas sure qu'il se fout de moi ou non pour son livre (pas pour l'histoire de presidente, pas besoin d'etre devin pour savoir que ca n'arrivera jamais haha!), je lui dit ok.
Pendant notre retour en tuk tuk, je dis a Willie que je trouve tout ca completement bizarre et delirant. Surtout parceque j'ai bien regarde Taness dans les yeux, et ses yeux etaient completement fixes, et il avait l'air honnete, au moins sur l'histoire du livre. J'ai ressenti comme une certaine bienveillance de la part de cet homme, mais impossible de savoir si il est completement senile!
Je lui dis que je ne sais pas si j'ai envie de retourner le voir et a ce moment la, le petit bout de carton avec l'adresse de Taness s'envole dans un coup de vent brusque et trop tard pour faire arreter le chauffeur du tuk tuk.
Willie me regarde et eclate de rire: ben la voila ta reponse. Oublie!
Le soir, de retour au jardin de l'auberge, j'en parle avec les autres. Vittorio (alias Pan) me dit 'moi yé viens avec toi démain si tou veux, comme ca tou es protégée!' et la nouvelle receptioniste americaine de rencherir 'ouais on vient tous demain!'...
Le soir, Sri, Willie et moi faisons notre premiere seance de yoga sans le prof. Apres les fous rires du debut, on finit par bien se debrouiller et on est ressortis tous les trois ravis de notre petit cours autonome.
Le lendemain, apres le cours de yoga gratuit avec Pancho, j'ai decide de pas retourner voir le petit vieux, et de lui ecrire un petit mot a la place lui expliquant que je le remerciais pour cette opportunité mais qu'on partait pour l'Australie le lendemain donc pas viable.
J'ai donne l'envellope a Gerda qui allait visiter le parc dans l'apres-midi avec Matthias.
Willie, Sri et moi avons tous fait une seance de reiki avec Beatrix ce jour la, pour voir... On est tous ressortis enchantes.
Pour mon cas, J'ai ressenti une grande douceur et paix quand elle a travaillé sur moi. Elle m'a raconte des bouts de mes vies anterieures, qui expliquent entre autre ma facon d'etre en ce moment.
Elle a trouve des liens avec ce que Taness m'a dit, mais qu'il fallait prendre ca de maniere symbolique. C'etait fascinant de parler avec elle, de toutes ces autres dimensions de nous-memes, de comment se trouver et etre/faire le bien.
Je trouve extremement inspirant le potentiel que l'on a tous, en tant qu'humains.
Willie a aussi appris plein de choses sur elle-meme et sait maintenant ce qu'elle veut faire dans le futur immediat, alors qu'elle se sentait perdue juste avant.
Le soir, il a fallu dire aurevoir a tout le monde, c'etait dur. Beaucoup de hugs et de souhaits de bonne continuation...
Willie est venue avec nous pour acheter son billet de train pour le lendemain. On s'est serrees fort dans les bras.
Thomas, un francais de Besancon, avec des longues rastas blondes (ressemble a un viking jamaicain disons), a pris le train avec nous.
On a pas mal parlé du reiki et de ce que ca implique. (Il vient de prendre un cours de 4 jours avec Beatrix et s'impressione lui-meme de ses capacites)
Arrives a la station de Bangkok, je m'assois en attendant que Sri revienne avec son ptit dej. Je leve les yeux et je vois clignoter en vert 'Ubon Ratchatani' sur l'ecran des trains. Je souris et je me dis que peut etre que Taness essaie une derniere fois de me demander de considerer son bouquin...
Bon il est l'heure d'aller manger. Je rajouterai quelques photos plus tard. Tout ce blabla ne resume pas vraiment tout ce qu'on a vecu cette semaine. Mais au moins, ca vous donne un apercu de notre transformation (temporaire?) en hyppie des annees 60!
Notre chambre:
Pancho et Duke au jour de l'an:
Vittorio, alias Pan, qui joue de sa kalabash:
Willie, notre pote de yoga et Duke, le musicien du Montana:
Tony, le lyrique:
Thomas, alias le Viking Jamaicain qui fait du reiki:
Un des chats de Mut Mee, qui voulait pas que Willie parte:
Sri en train de mettre la paté au petit du proprio de Mut Mee, aux echecs:
Wednesday, 13 January 2010
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Ma chère Emmie,
ReplyDeleteJe suis si heureuse de voir que ce voyage t'enrichit et t'apporte tant. T'écrire me manque. Tes histoires de yoga me rappellent quelque peu les séances d'haptonomie et comment nous apprenions à sentir tout ce qui nous entourait etc, un peu comme vous avec la mer. :)
Tu me manques.
Ici c'est le dernier rush avant la première, samedi, et la générale vendredi soir en public alors que nous n'aurons même pas le temps de faire un filage en costumes avant!! Il va falloir assurer.
Je vous embrasse fort.