Friday, 19 February 2010

Sydney, suite et fin

Bonjour tout le monde

Désolée, toujours pas de photos rajoutées au précèdent récit. Et là je me rends compte que je me suis plantée de carte mémoire, donc je ne peux même pas illustrer mes histoires...

Vous noterez l'irruption soudaine d'accents partout dans mon texte. Ça doit etre un vrai bonheur à lire pour vous! J'écris à 2 à l'heure à cause du clavier qwerty.

Il y a Alain Souchon qui chante qu'on nous Claudia Shiffer et qu'on nous Paul-Loup Sulitzer à la radio.

mmmh... Je me sens en France mais en même temps très, très loin de la France. Et oui, vous l'avez deviné, on est bien arrivés à Nouméa. J'ai encore du mal à le croire moi-même.

Depuis que je suis née, j'ai toujours entendu plein d'histoires merveilleuses sur la Calédonie. Papa y a vécu pendant 3 ans quand il était petit, y est retourné avec Maman pour leur lune de miel, même mes arrières grands-parents y sont allés, tellement on leur a dit que c'était le paradis sur terre là-bas.

Ça m'a fait tout drôle de marcher là où ma famille a marché il y a quelques décennies. Loin de tout.

Hier soir, on a regardé des Kanaks chanter et danser. C'était excellent. Puissant et heureux comme son.

D'un coup, en les regardant, je me suis mise à pleurer comme une madeleine. Va comprendre!

Peut-être que c'était parce qu'ils chantaient vraiment avec le coeur. J'ai adoré.

Bon bref, comme on part pour l'Ile des Pins demain matin camper (puis Iles Loyauté), je ne pense pas qu'on aura accès au net, donc je voulais me dépêcher d'écrire mes impressions sur le séjour à Sydney. Ça aide à tourner la page aussi...

Comment résumer? C'était vraiment parfait comme séjour. On a habité chez Florie et Ben pendant presque deux semaines. Un vrai bonheur.

Je pense qu'on avait bien besoin de leur compagnie et de ce petit nid pour revenir à la réalité d'une grande ville comme Sydney.

Au début, on a pas mal erré dans New Town, un quartier avec plein de cafés funky et de magasins éclectiques, pas loin de chez eux.

Pour le jour de congés, Florie et Ben nous ont amené balader autour de Bondi Beach. On a fait une marche de quelques heures le long de la cote. C'était bon de respirer la mer, et de se remplir les yeux de toutes ces couleurs turquoises-marines.

Bon, tout compte fait il est déjà presque 14h. Faut qu'on aille acheter nos billets de ferry pour demain matin et qu'on appelle le cousin de ma grand-mère, qui habite ici pour aller prendre un pot avec lui et qu'il nous donne quelques conseils.

Et faut qu'on mange aussi... Je vais devoir remettre mes histoires à plus tard.

Je vous envois plein d'ondes solaires du pacifique.

bisous bisous

emmeline-qui-n'a-jamais-été-aussi-loin-de-sa-vie!

2 comments:

  1. ... Aussi loin ou aussi proche... Récit passionnant que je suis avec attention... Tu devrais vraiment écrire... Au-delà de ce blog je veux dire...
    La quête de soi est semée d'embûches mais quel chemin cependant... Il m'arrive souvent de dire que "la plénitude se cherche parfois aux confins de l'infini de nos âmes". Comme tu l'exprimes bien en ces lignes. Le bonheur n'est-il pas finalement dans l'observation du "vivant" au travers d'une simple danse ou de ces animaux qui sont là à quelques mètres de toi ? (pingouins, koalas etc... à ce sujet, Lily m'a dit "trop la chance", concernant les koalas car elle adore ; si jamais tu as qques photos elle serait ravie !)...
    Bref, une quête à mon sens loin d'être superficielle que de savoir qui l'on est et quelles sont les cordes qui nous font vibrer... J'espère que tu as désormais l'ébauche d'une réponse...
    S'il te reste encore un peu de temps, je te conseille vivement la lecture du philosophe contemporain Michel ONFRAY "la puissance d'exister", manifeste hédoniste...
    Plein de bises à vous deux et que le bonheur rayonne en vous...
    Sylviane à Aiglun (cop's à maman et papa)

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  2. Merci pour votre longue lettre et le récit d'une partie de ce magnifique voyage.
    Nos voeux les plus sincères pour la réussite de ce long périple avec nos meilleurs sentiments.
    Gros Bisous aux deux.
    Suzanne et Guynou et les petits enfants.

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